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38° 28' 54" N
42° 37' 55" E
Գոմաց Սուրբ Գէորգի վանք

Le Monastère de Saint-Georges de Koms

(Komats Sourp Kevorki Vank‘)
Le Monastère de Saint-Georges de Koms
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Le monastère de Saint-Georges de Koms, s’élève à peu de distance du rivage, sur la rive sud du lac de Van, dans le canton d’Érevark‘, à l’est du Saint-Précurseur de Sorp (n° 15), à 38° 28’ N et 42° 37’ E. Consacré à saint Georges pour en avoir détenu le chef, il est désigné du nom d’un village situé plus au sud, Komk‘ ou Koms [Çanakdüzü], dont il est séparé par un col.

En l’absence de données écrites, la datation de ce monastère, en particulier celle de son église, ne peut reposer que sur l’analyse de ses éléments architecturaux et décoratifs. Ceux-ci, qui juxtaposent des solutions et des décors archaïsants et des influences encore imparfaitement intégrées, désignent avec une grande probabilité le début du Xe siècle et le règne du roi Kakig. Au témoignage d’une inscription l’enceinte du monastère a été restaurée en 1760. Toujours plus exposé aux attaques, le monastère a été déserté par sa communauté dans les années 1830. Ses prieurs, traditionnellement titulaires de l’évêché de Gardjgan, se sont retirés à Koms où ont été également mises à l’abri les reliques de saint Georges. Ces circonstances sont illustrées par l’existence de deux villages abandonnés signalés dans ses parages à la même époque. Au XIXe siècle, ses bâtiments ont accueilli pendant un certain temps un orphelinat. Le monastère possédait de vastes terres.

Vue sud-est, 2007 (Coll. privée)

Saint-Georges de Koms, qui a dû répondre au moyen âge à une appellation différente, d’où le silence des sources à son sujet, est composé de l’église Saint-Georges, église de 8,4 × 6,5 m en croix inscrite à tambour quasi ovale et coupole sur trompes, aux absidioles et aux niches sous arcatures surmontées de chambres latérales ; d’une haute enceinte à deux tours d’angles délimitant la muraille sud et munie d’un portail à l’extrémité nord de la muraille est ; de bâtiments conventuels situés au nord et à l’ouest de l’église.

Plan (Thierry, 1989, 255)

Ce monastère, dont l’emplacement et l’architecture ont surpris les visiteurs, confisqué après la Grande Guerre, a été laissé à l’abandon. Dans les années 1970, les communs étaient effondrés ainsi que les tours sur presque toute leur hauteur. Quant à l’église, elle avait perdu une partie de ses pierres de couverture. Depuis la coiffe de la coupole a disparu et le toit de l’église, dégarni, s’est ouvert à l’angle sud-est ; l’enceinte s’est effondrée en plusieurs endroits. Des excavations défigurent les lieux.

Épriguian, 1903-1905, I, 549. Oskian, 1940-1949, I, 216-217. Thierry, 1989, 252-259.

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38° 28' 54" N
42° 37' 55" E
Le Monastère de Saint-Georges de Koms
Գոմաց Սուրբ Գէորգի վանք
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Le Monastère du Saint-Précurseur de Sorp
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